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Ph : DR

L’Algérie pourra se passer d’importer des semences d’ici 2 ans ?

La poursuite de la mise en œuvre sans relâche des projets agricoles nous permettra, d’ici deux ans, de nous passer de l’importation des semences de certains produits.

Le samedi 21 mai 2022, dans la ville de Guellal (Sétif), Mohamed Abdelhafid Henni, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a déclaré que le déroulement des projets de l’agriculture, à cette vitesse, réduirait dans deux ans les importations des semences de produits agricoles très consommée.

 »Nous pouvons arrêter d’importer des semences de certains produits de consommation tels que les pommes de terre, dans les deux ans et réduire les coûts d’importation, si nous poursuivons, sans ralentir, la mise en œuvre des projets agricoles’’, a souligné M. Henni, lors d’une conférence de presse de la Société Agro Développement (SAGRODEV), sous la couverture du Groupe de valorisation des produits agricoles (GVAPRO), et qui a noté la présence de M. Abdelbaki Benziane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,  parallèlement à une visite effective dans la région de Sétif.

Selon le ministre, concernant les produits de grande consommation, L’Algérie s’inscrit parmi les rares pays producteurs de semences. Il ajoute qu’il faut, à cet effet, épauler les entreprises qui garantissent cette production, comme la Société de développement agricole, qui produit plusieurs variétés de semences de pommes de terre pour assurer davantage l’autonomie alimentaire.

Par ailleurs, dans l’application des instructions du président de la République d’Algérie, Abdelmadjid Tebboune, M. Henni, en mentionnant la campagne de récolte de 2022, a déclaré que toutes les autorités locales de toutes les régions du pays avaient reçu pour instruction de collecter le plus de blé possible, de sorte à avoir une cohérence entre les chiffres de la production et ceux du stockage.

En outre, afin de permettre aux agriculteurs de récupérer l’orge stockée pour être utilisée comme semences et aliments pour animaux, et à un sous-prix, si nécessaire,  certaines décisions ont été prises, a déclaré le ministre, qui souhaite voir les agriculteurs et les éleveurs structurés et organisés, pour non seulement faciliter l’élaboration des politiques de développement de l’agriculture, mais aussi pour qu’ils bénéficient de plusieurs avantages tels que l’encadrement vétérinaire.

Pour permettre à plusieurs secteurs de collaborer ensemble, M. Henni veut, à travers son département, inclure l’énergie et les mines pour le processus d’alimentation en électricité des exploitations agricoles, les ressources en eau pour accorder avec souplesse et sans délai l’accès aux puits d’irrigation, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique pour encadrer les établissements de formation agricole.

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