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L'agriculture tunisienne en 2022.
Ferme agricole - ph : DR

Biskra : l’agriculture comme alternative à la rente

Biskra : l’Algérie peut opérer un décollage agricole en une année.

Les participants au 1er séminaire national sur « le décollage agricole comme alternative à l’économie rentière », ouvert jeudi à Biskra, ont affirmé que l’Algérie est « capable d’opérer ce décollage en une année ».

Dans une communication intitulée : « Etat des lieux et perspectives de l’agriculture », Mounir Dekoumi de l’université de Ghardaïa a considéré qu’avec la disponibilité des ressources naturelles, la volonté des hautes autorités du pays de relancer tous les secteurs et la conjugaison des efforts, un véritable décollage de l’agriculture peut être opéré avec une amélioration des performances productrices dans un délai record.

Il a souligné, dans ce contexte, que la mise à la disposition de l’agriculteur de moyens tels que l’électricité et l’eau sont la base de ce développement.

De son côté, Tarek Bensalah, cadre à la direction des Services agricoles (DSA) de Biskra, a expliqué que la démarche de l’Etat pour assurer une alternative à l’économie rentière « exige une restructuration et une dynamique nouvelle, et ce à travers la conjugaison des efforts, en tirant avantage des divers mécanismes d’appui et en éliminant les entraves et les blocages notamment administratifs ».

Le directeur général adjoint de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) d’Alger, Rachid El Bouyahia, a relevé, quant à lui, que pour relever le défi du décollage agricole, il est impératif de tirer profit des recherches agronomiques et transmettre le savoir technologique aux agriculteurs.

Il a précisé à ce propos que l’INRA a lancé plusieurs projets de recherche pour trouver des solutions scientifiques à nombre de problèmes, dont les effets du climat et la salinité du sol sur les niveaux de production et l’amélioration des modèles d’irrigation au goutte-à-goutte.

Le président de la commission agricole à l’Assemblée populaire nationale, Lahcene Abid, a affirmé, pour sa part, que l’Algérie recèle des richesses naturelles et une énergie juvénile capable de relancer l’agriculture, notamment l’agriculture saharienne y compris la culture de la betterave sucrière et du soja.

Il a aussi estimé que le climat du Sud, la fertilité du sol et le recours aux énergies propres sont des facteurs importants pour sortir de l’économie rentière et réaliser un véritable décollage grâce au travail des agriculteurs et à l’appui de l’Etat. Animé par des universitaires et cadres des instituts de recherche, le séminaire national de deux jours est organisé par la Tribune national des jeunes algériens en coordination avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, et de la Confédération générale des entreprises algériennes.

APS
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