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Viande
Viande - photo : DR

Faire baisser les prix de la viande rouge avec une nouvelle méthode

Le gouvernement a décidé de prendre une série de nouvelles mesures susceptibles de ramener les prix de la viande rouge à la baisse dans le court terme.

La viande rouge est un produit de luxe, et ça, presque tout le monde le sait, en particulier la plupart des algériens. C’est pourquoi, le gouvernement s’est engagé à mettre en place de nouvelles dispositions qui pourront, dans un bref délai, réduire les prix de la viande, qui est un produit cher et hors de portée du budget moyen, afin de résoudre ce problème.

En effet, le retour de la viande importée congelée sur le marché est l’option numéro une de ces dispositions. Mais dans ce cas, sans alourdir le pays d’un transfert de devises même insignifiant, les autorités souhaitent que le projet puisse proposer aux consommateurs de la bonne viande rouge à bon prix.

Troquer, stocker et congeler de la viande dans les wilayas du sud résoudront-ils le problème ?

Ces dernières années par exemple, à l’occasion d’une opération de troc, il y a eu une augmentation significative de l’importation de bétail africain dans les wilayas situées au sud de l’Algérie. Par ailleurs, dans les wilayas du nord, à Adrar et Tamanrasset, un abattoir et un entrepôt frigorifique pour vendre cette viande rouge ont vu le jour, par l’initiative de deux investisseurs de ces régions, qui avaient reçu une autorisation du ministère du Commerce et de l’Agriculture. Une initiative qui a conduit cette année au réajustement des prix de la viande pendant le Ramadan et l’Aïd al-Adha par le gouvernement.

En outre, il faut noter que la barrière légale qui empêche le transfert d’une catégorie de marchandises venant des wilayas voisines vers le nord, à cause de la législation sur le troc, est à l’origine de cette idée d’implanter des abattoirs d’industries et des grandes chambres frigorifiques de viande rouge à Adrar et Tamanrasset, ce qui se fera incessamment dans d’autres Wilayas du sud telles que In Guezzam et Bordj Badji Mokhtar.

Ainsi, les agriculteurs peuvent congeler et réfrigérer leur viande bovine africaine et la revendre sous une licence spéciale jusqu’à ce qu’ils aient la possibilité d’obtenir une licence définitive. En plus, dans les prochaines années avec cette industrie, à mesure qu’il y ait un développement des activités d’importation de troc et des capacités d’abattage et de stockage, l’Algérie pourrait même exporter cette viande congelée.

Illusion ou réalité pour le kilo de la viande rouge à 700 dinars ?

A cause de l’exonération des taxes dont bénéficient ces marchandises et de la conservation des espèces animales de l’Algérie, la législation ne permet pas au bétail malien et nigerien d’arriver dans les wilayas du nord.

De plus, les algériens pourront avoir de la viande rouge à 700 ou 800 dinars le kilo, en augmentant les quantités de bétail importées du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, selon Saïdi Abdelkarim, un professionnel du troc d’Adrar, qui s’exprimait devant les journalistes du quotidien El Khabar.

En résumé, il y deux avantages à investir dans la construction d’un abattoir et d’un entrepôt frigorifique dans la wilaya du Sud. Tout d’abord, il contribue à un approvisionnement en viande rouge de qualité et à bon prix, bien supérieure à ce que l’Algérie importait des pays lointains. Ensuite, le troc est un système qui représente un modèle d’importation ne nécessitant aucun mouvement de devises étrangères.

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