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Forage d'irrigation
Forage d'irrigation - ph : APS

Les forages sans autorisations crispent agriculteurs et autorité

Les agriculteurs algériens face au dilemme des forages sans autorisations.

De nombreux agriculteurs doivent faire un choix. Face à eux, bien souvent l’autorité tout en montrant de la compréhension pour la situation difficile de l’agriculteur, insiste sur l’importance de respecter la légalité. Elle souligne que la souffrance due au manque d’eau ne peut justifier l’absence d’autorisations. L’agriculteur algérien cumule les irrégularités : construction sans permis, forage sans autorisation, et une méthode de forage non réglementaire.

Le respect de la loi, c’est le fait de respecter et suivre les procédures légales même en période de sécheresse et de besoin urgent. Une position qui peut sembler intransigeante mais vise à maintenir l’ordre et à éviter des précédents qui pourraient encourager d’autres agriculteurs à enfreindre la loi.

Cette situation les agriculteurs algériens sont nombreux à la vivre. Les démarches et une étude technique sont indispensables et l’importance de régulariser la situation doit être une priorité mais pour les agriculteurs le temps se fait long. Combien d’entre eux, qui avaient déjà déposé un dossier, se voient ainsi offrir une chance de se mettre en conformité avec la loi, et ceci à postériori ?

Cette scène du quotidien a été décortiquée en 2022 par TSA Algérie, et révèle la complexité des défis auxquels les agriculteurs algériens sont confrontés en matière d’accès à l’eau. C’est une réalité rencontrée encore aujourd’hui. D’un côté, il y a une nécessité urgente d’irrigation pour sauver les cultures et les troupeaux en période de sécheresse. De l’autre, il y a une réglementation stricte à respecter.

Et même si l’approche équilibrée, entre empathie pour les difficultés des agriculteurs et engagement envers le respect de la loi est souvent plébiscitée. Cette scène met également en lumière la nécessité de simplifier les procédures administratives et d’améliorer la communication entre les agriculteurs et les services gouvernementaux, afin de permettre un accès plus rapide et légal à l’eau.

En fin de compte, les agriculteurs algériens doivent accepter que, même face à la sécheresse et à la souffrance, il est essentiel de coopérer avec les autorités pour atteindre des solutions conformes à la loi, afin de préserver l’ordre public et l’intérêt général.

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